Le Zoo Miller

Une exposition et un zoo

Le Zoo Miller, c’est une très belle histoire. L’aventure de deux passionnés de vie sauvage, qui ont décidé de consacrer leur existence à un refuge pour animaux abandonnés, blessés ou trop imprégnés de l’humain. Quand j’ai proposé à France Marcotte, propriétaire des galeries Québec Art et Douce passion à Québec, une expo sur la Tanzanie, il me semblait tout naturel de combiner l’activité avec un coup de main à des gens comme eux. Concept!  Après quelques recherches dans la région de Québec, le zoo Miller s’est imposé.

Premier contact

On est donc parties, en avril 2017, vers Frampton pour découvrir l’endroit et faire connaissance avec le couple fondateur du refuge, Émilie Ferland et Clifford Miller. Au fin fond d’un rang, une ménagerie unique, répartie sur des dizaines d’hectares, à la fois zoo et centre d’interprétation, refuge animal et mini parc safari. Les vedettes ont toutes été baptisées: il y a Zébulon, le seul zébre-âne du Québec ou encore Barney, le bœuf de Saint-Tite de 2600 livres. Sans oublier Louna, la louve arctique et Patof le raton-laveur. À notre grande surprise, rassemblés dans leurs maisons d’hiver, des tigres, des kangourous, un vieux singe qui raffole de se faire gratter le dos et une multitude d’oiseaux exotiques. L’arche de Noé en Beauce… et vachement bien tenue!

Mais le coup de coeur ultime: les oursons orphelins, rescapés d’un zoo de Toronto,  deux petites boules d’énergie, âgées de 3 mois à peine, élevées dans leur maison, avec les chiens qui sont devenus leurs guides.

Un zoo, l’été

Deux mois après l’exposition chez Québec Art, par une belle journée de juillet, retour au Zoo Miller: le refuge avait pris des couleurs et des centaines de visiteurs étaient sur les lieux. Nos hôtes nous ont fait découvrir le zoo sous un nouveau jour. Singes, tigres, oiseaux exotiques, tout ce beau monde pavanait maintenant à l’air libre.